Liaison irréversibles
Le suicide est le couronnement de la masturbation ». On entend ça, et d’autres choses tout aussi délectables dans « Quartett », inspiré des « liaisons dangereuses » de Heiner Müller. On entend d’autant mieux que Fabrice Huggler, dans une mise en scène aérée et aérienne, s’emploie à faire circuler sans entraves le texte sulfureux du dramaturge allemand. Son Valmont (Guillaume Prin, impeccable) et sa Marquise de Merteuil (Marie-Eve Mathey-Doret, implacable) se jaugent et se jugent dans un bel élan destructeur… (La Tribune de Genève, 27 février 2009, Lionel Chiuch)